1982 : Obtention d’une bouse d’étude pour étudier la danse pendant 5 années à l’Escuela Nacional del Arte de Cuba.
1987 : Christiane Emmanuel est stagiaire de la Compagnie Danza Nacional. Durant ses études, elle interprète des chorégraphies de Lurdès ULACIA, Narcissot MEDINA, Manolo VASQUEZ, Eduardo RIVERO. Parallèlement, ses premiers travaux chorégraphiques se voient récompensés : L’oiseau primitif (1er prix du Public, 2nd prix d’étude chorégraphique) et Germaine (1er prix du thème social, médaille de bronze d’interprétation). De retour en Martinique, elle enseigne au S.E.R.M.A.C. et chorégraphie des solos autour de Soledad (ballet-théâtre de José EXELIS), Zakapaluna (ballet-théâtre de D. GEDOIN).
1989 : D’après un montage de textes choisis par Jean-Paul CESAIRE, Christiane crée Liberté inachevée, puis réalise sur une commande du Conseil Régional de Martinique à l’occasion de la fête des mères.
Dès lors, elle fonde le Groupe Expérimental de Danse Contemporaine – Compagnie Christiane EMMANUEL, pour lequel elle invite différents chorégraphes à réaliser des spectacles dans lesquels elle est interprète (Fred LASSERRE, Josiane ANTOUREL, Bruce TAYLOR, Marianela BOAN, Pascal COUILLAUD, Bebe MILLER…).
1994 - 1997 : Depuis 1994, Christiane EMMANUEL chorégraphie pour sa compagnie :
• Elegua, Yemena y Ochun (en hommage à la culture afro-cubaine),
• Mona Ô (en hommage à Eugène Mona, chanteur et musicien martiniquais, mêlant les sonorités africaines, américaines et caribéennes),
• Variation pour deux bancs et un soupir dont la création musicale est signée Robin Vautor (1997)
Cette dernière création fait référence à un lieu de rencontres, qu’était le jardin de la Savane de Fort-de-France, où se côtoyaient sans pour autant se mêler les différentes couches sociales de la société martiniquaise.
1998 : La création de A la lumière des corps constitue un moment privilégié de cette démarche artistique, engageant un questionnement politico-social cher à la compagnie.
Commandée par la ville de Fort-de-France pour l’ouverture de son 26ème Festival, Perle de Lune – 2000 (une satire du mode de vie des martiniquais), a été mise en exergue par des élèves danseurs du SERMAC et des danseurs professionnels.
2001 : Création de An Kabel pou LAM, (en hommage au peintre cubain Wifrido Lam, l’un des précurseurs de la culture picturale caribéenne), une chorégraphie inspirée de l’œuvre « La jungle » de Wifrido LAM.
2004 – 2006 : Paroles du bruit du dedans ou An chay dézod (2004) parle de ce moi profond qui a tant de difficultés à s’exprimer, présente le miroir des souffrances sociales… et De sucre et de vanille… amère & Jazz Dousss (2006).
2008 : Avec MANGEONS… all inclusive!”, Christiane poursuit sa recherche chorégraphique sur le mal-être.